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Kaysersguet
26 février 2014

Programme 2014 dans le pavillon vitré du Kaysersguet

L’association continue en 2014 à faire découvrir au public la création dans ses aspects contemporains, l’objectif étant de proposer des programmes de qualité, de produire en quelque sorte la maquette d’une dynamique pour le lieu d'Europe dont la part culturelle a été réaffirmée par la ville de Strasbourg. L’association entend exemplifier que les relations relevant d’un processus créatif sont un modèle de la démocratie comme mode de vie. Ces programmes s'adressent autant aux habitants de la Robertsau que plus largement aux Strasbourgeois et à tout publicde passage en la cité.

Quatre artistes plasticiens, deux poètes et un musicien sont programmés d'avril à juin 2014.
Trois des artistes souhaitaient articuler leurs interventions tout en confrontant leurs travaux à des œuvres poétiques. L'idée a été de rendre possible ces rencontres. Trois artistes plasticiens très différents avec des démarches lointaines, toutes d'une force certaine, un peintre (Peter Bond) paysagiste australien vivant à Strasbourg, une photographe (Laura Martin Ssemayizzi) qui construit des projets artistiques indissociables d'une rencontre avec les citoyens, elle associe les gens, elle se nourrit des hommes de la cité qui résonnent dans son travail photographique, et un photographe (Nicolas Cochard) en noir et blanc qui travaille dans son atelier, uniquement, comme la matière noire intériorisée en expansion perpétuelle, son travail photographique s'ouvre tout entier lors des rencontres avec son public. A chacun son binôme, son poète, chaque poète est choisi par son écriture et par son tempérament pour être au plus près de l'essence, de la création du peintre ou du photographe, un pas déjà accompli dans la profondeur universelle de la création entre le peintre et le poète, le photographe et le poète, pour trouver une émulsion commune entre l'écriture et la matière et ainsi dévoiler une grâce conjointe au poète et au plasticien, telle sera la chose à produire, à rencontrer entre ces protagonistes de l'écriture et de la matière.
Pierre-Louis Aouston

Expos à voir les samedis de 14h à 19h
les dimanches de 10h à 18h
En semaine de 14h à 18h

Du samedi 26 avril au dimanche 5 mai
Peter Bond • Peintre
« My family »
Calm waters that nurture, trees surging
strongly, branchies that reach to flights of
freedom, dark ranges surrounding fluttering
refractions under skies, connected by blood.
Vernissage le 26/04 à 17h : lecture poétique et vidéo de Pierre Louis Aouston
L'exposition sera en place lors de l'inauguration du lieu d'Europe prévue le 3 mai
Plus d'infos sur http://peter-bond.net

Pierre Louis Aouston
Plasticien, poète et performeur dans les mouvements de la parole
Avec le désir de suivre les pères de la poésie contemporaine et de rendre actif son travail poétique, il aspire à fusionner la poésie dans l’image et à mêler l’image avec la poésie. Une mise en condition, créatrice d’une nouvelle écriture poétique, pour dire une poésie d’aujourd’hui, simplement.
Pierre Louis Aouston est né à Bordeaux en 1964 et s’est dirigé par conviction vers la poésie sonore et visuelle après avoir concrétisé une expérience d’artiste dans le domaine de la peinture et de l’installation, avec entre autre, une exposition au Fond Régional d’Art Contemporain d’Alsace (FRAC). Aujourd’hui il partage sa poésie sous la forme de lectures, de performances dans les mouvements de la parole, dans les musées, les centres d’arts, tous lieux receveurs de son oralité poétique.
Plus d'infos sur : http://aouston.free.fr

Du samedi 10 mai au dimanche 18 mai
Laura Martin Ssemayizzi • Photographie
"Mutirao, une ville pour tous"

laura_martin_jardin-enfants-SaoPaolo_web

Cette matière prend corps dans des actions artistiques et des images qui se construisent en relation avec des individus ou des groupes d'habitants au sein de réseaux associatifs, culturels, sociaux. Elle s'inscrit également vers un déplacement vers d'autres champs comme l'anthropologie, la psychanalyse ou la littérature. 
"Faire avec les moyens du bord" - en proximité, dans une certaine économie de moyens. Faire avec soi, avec ce dont on est pétri, avec les rencontres et les lieux que l'on apprivoise.
"Ici nulle tradition, aucun préjugés, ni  ancien, ni moderne, seuls comptent cet appétit furieux, cette confiance absolue, cet optimisme, cette audace de travail, ce labeur..." 
Plus d'infos sur : http://www.intime-universel.com
Vernissage le samedi 10 mai à 17h
“Tout doit disparaïtre, pour le texte"
Un moment de littérature avec Pascale Spengler qui interprète, dans la pureté de sa mise en scène, un texte de Heiner Müller.

Samedi 24 mai et dimanche 25 mai et du mercredi 28 mai au dimanche 1er juin 

Nicolas Cochard • Installation
"Instants perceptuels"
Restituer la lumière dans l'espace par le procédé photo-sensible (empreinte directe en négatif) : une écriture noire sur blanc aux nuances de gris, dépendante de l'espace et du temps d'exposition. Cette lumière aux ombres inversées révèle une matière dense et énigmatique.
Finissage le 31 mai à 18h h : Cyril Alata (musicien) accompagnera Nicolas avec une composition musicale.
Plus d'infos sur : http://www.nicolas-cochard.fr

Cyril Alata
Les (dés)équilibres entre usages des nouvelles technologies et activités traditionnelles ont été au coeur de ses questionnements d'être humain technicien et artiste entre 1996 et 2006. Ces dernières années, il a réalisé descréations sonores et musicales au sein de créations théâtrales qui détaillaient des processus d'émergences demouvements démocratiques au sein de sociétés féodales ou totalitaires (pays de l'Est avant la chute du mur, Russie du milieu du XIXème, Afrique post coloniale, Etats-Unis du XVIIIéme, France du XIXème, etc.), qui mettaient en évidence les influences du contexte historique, social et politique sur les relations humaines privées. En approchant la création musicale par l'improvisation, il amorce une observation approfondie des particularités des rapports interculturels, de leurs origines, de leurs développements (concept de «métramorphose» de Bracha Ettinger Lichtenberg) et des possibles tentatives de désamorçage des "différances" (Jacques Derrida) et de leurs insondables suites... il se penche aussi sur la question du passage ou de la traduction d'un texte en langage musical, recherches de transitions du son au musical (et l'inverse) grâce à la « mise en mixité » de la musique électroacoustique avec le jeu d'instruments traditionnels (Jean-Claude Eloy) et en faisant appel à des concepts d'enveloppes et dynamiques sonores.

Du samedi 14 juin au dimanche 15 juin
Nicolas Schneider • Dessin, objet, installation
Vernissage le samedi 14 juin à 17h

 

 

 

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